MA pour Marie Aline
Marie Verrue nous accueille dans ses bureaux pour répondre à nos questions.
Originaire de Suisse, Marie s’installe à Bruxelles pour ses études. Depuis, elle y est basée. Elle retourne régulièrement dans son pays pour séjourner dans sa famille.
Pourquoi vous êtes-vous installée à Bruxelles ?
Pourquoi Bruxelles ? Tout simplement parce que c’est une ville internationale et, très pragmatique, la proximité de l’aéroport lui permet de se rendre rapidement sur ses chantiers en Europe.
Etre architecte d’intérieur représente pour Marie plus qu’un métier. C’est une passion !
Son cursus, Marie le suit au CAD puis elle fait son premier stage chez Raoul Cavaillas. Elle accumule les expériences en Belgique et en Suisse. Elle collabore notamment avec le bureau d’architecture Art & Build.
Mais Marie a toujours voulu sa société d’architecture d’intérieur. Elle entame sa carrière solo en 2005 et, cinq ans plus tard, crée MA Architecture. Laissons-lui la parole !
« Il existe un énorme patrimoine au niveau du bâti. Il faut alors compte des personnes qui vivront ou travailleront dans l’espace à modifier mais sans perdre l’histoire du bâtiment.
Quand il s’agit d’un bâtiment neuf, le défi est de créer une harmonie pour qu’une histoire puisse s’y créer, s’y faire. »
Quelle est, pour vous, la particularité du métier d’architecte d’intérieur ?
Dans mon métier, il faut être super flexible. Il faut aussi apprendre à se connaître et les équipes avec lesquelles je travaille doivent être super réactives. J’ai confié un chantier à un partenaire BobUp et, je dois dire, que je ferais encore appel à lui. Très pro, hyper réactif et avec un travail bien fait pour un budget intéressant !
En tant que femme, je dois parfois faire face à un certain machisme, voire de la condescendance ou du mépris de la part de certains entrepreneurs. Mais, à ce jeu-là, ils partent perdants car je sais de quoi je parle et ce que je veux, pour satisfaire mes clients.
Parfois je fais face à des déceptions. Ainsi, un projet un peu audacieux est devenu un chantier qui, une fois fini, donnera des chambres qui ressembleront à d’autres chambres. Au lieu d’exploiter l’espace et les volumes, le projet initial a été réduit.
A côté de cela, j’ai des clients qui reviennent et me donnent carte blanche. Je m’éclate alors !
Comment garder un regard neuf sur l’architecture d’intérieur au fil des ans ?
Je visite la majorité des salons européens qui ont trait à la décoration d’intérieur, et autres. Le pire pour moi serait d’être déconnectée des tendances.
A côté de ça, je traite tout type de demande, du restaurant chic à l’appartement, des bureaux à la cafétéria. Cela me permet de me renouveler à chaque fois.
